portrait de Célia Flaux
Autrice jeunesse Célia Flaux

Catégorie de témoignages 2

Portait d'écrivain : Célia Flaux, autrice jeunesse

Autrice jeunesse, Célia Flaux vient de sortir son dernier roman, Porcelâme, chez Bayard Éditions.

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Quel est votre parcours ?

J’ai commencé à écrire vers l’âge de 15 ans. Je lisais beaucoup mais je ne trouvais jamais tout à fait le livre qui était fait pour moi. Alors je l’ai écrit ! Un challenge ambitieux n’est-ce pas (rire) ? Mon premier roman, Iceltane, a été publié bien des années plus tard, en 2015, chez Voyel, une petite maison d’édition. J’ai travaillé longtemps sur un forum d’auteurs, Cocyclics, où j’ai pu échanger avec des auteurs aujourd’hui professionnels qui m’ont transmis leurs savoirs en m’indiquant comment améliorer un texte… J’y ai beaucoup appris.
Suite à cette publication, j’ai signé un contrat avec une agente littéraire, qui a eu un coup de coeur pour Anergique, un roman paru en janvier 2021 chez les éditions Actu SF. Depuis, elle m’accompagne, me soutient et c’est très important pour moi dans mes activités d’auteur. En 2019, Le Cirque interdit, une dystopie, m’a permis de me faire connaître. Et cette rentrée, Porcelâme sort chez Bayard Éditions. Il s’agit d’une trilogie qui s’inspire du Japon médiéval. Il y a 5 clans, avec des règles qui leurs sont propres. Et mes héros, en se confrontant à ces limites, essaient de trouver leur place et de défendre les valeurs qui leur sont chères.

Pourquoi le choix des littératures imaginaires ?

C’est un genre qui permet, en allant en apparence ailleurs, d’exacerber des éléments du réel. C’est à la fois de l’évasion et une loupe sur la réalité. Je cherche à tendre un pont vers l’adolescente que j’étais et qui avait besoin de lire des histoires pour trouver la force d’âme afin de résister à la mise en case de la société… Pour moi, lire de l’imaginaire, c’est rêver d’ailleurs pour mieux se trouver.

Votre regard sur Poitiers ?

J’ai fait mes études à la faculté de Sciences Éco, je travaille aujourd’hui à la Région Nouvelle-Aquitaine. Je vis à Poitiers depuis l’âge de 3 ans. C’est une ville que j’aime beaucoup, où je me sens bien. Je n’ai jamais cherché à partir. Il y a ici tous les services dont j’ai besoin, une très bonne qualité de vie au quotidien, une belle médiathèque….