Mathilde Delaunay, passion cinéma

Passion cinéma

Mathilde Delaunay, originaire de Chauvigny et ancienne lycéenne du Bois d’Amour et de la prépa littéraire de Camille Guérin, a passé beaucoup de temps dans le noir… de la salle de cinéma de Chauvigny. Spectatrice assidue depuis que sa famille l’y emmenait enfant, puis projectionniste bénévole de 15 à 23 ans, sa culture cinématographique s’est affinée au fil des films : «  Je regardais tout ce qui était programmé, par exemple des films d’auteurs coréens où j’étais seule dans la salle !  »
Après des études de cinéma à la Sorbonne et un mémoire sur le grand cinéaste Rhity Panh qu’elle rencontre au Cambodge, Mathilde découvre le métier de productrice pendant près de 10 ans et 80 films chez Ecce Films. Elle réalise 2 courts métrages «  Cavalier seul  » (2015) et «  La fille oblique  » (2019), tout en murissant son projet d’avoir sa propre structure. C’est chose faite en 2020, où elle s’associe avec deux compères au sein de Barberousse films. La petite équipe accompagne les jeunes cinéastes sur la durée de leur projet : aide à l’écriture
du scénario, recherche de financements, tournage, post production et recherche de festivals. Un accompagnement long, artistique, économique et logistique.
«  C’est un métier passionnant et très enthousiasmant, raconte la jeune femme. Nous choisissons les films en fonction des sujets ou des esthétiques : courts, longs, films en réalité virtuelle ou séries.  » Avec une affection toute particulière pour les courts métrages.

Un film sur Arte 

Barberousse films a produit un film réalisé par Jérôme Reybaud, cinéaste et professeur au master pro Assistant réalisateur à
Poitiers. Tourné à   Poitiers   avec des étudiants de la filière et des techniciens professionnels, le moyen métrage a été cofinancé par l’Ampar (l’Association du master pro) et le cinéma Le Rex de Chauvigny. Le film a reçu un bel accueil au festival de Locarno et à la cinémathèque
française lors des premières diffusions. Il est passé sur Arte en décembre et se visionne en replay. Son titre ? «  Poitiers  ».