Vox Musica

Vendredi 4 avril | 20H30 
Come Bach 

Concert insolite autour du dieu des musiciens, Jean-Sébastien Bach 

• Christine Fonlupt, piano 
• Anne Baquet, voix 
• Ariane Bacquet, hautbois et cor anglais 
• Jeanne Bonnet, contrebasse 
• Gérard Rauber, mise en scène

Come Bach réunit un quatuor de choc pour nous concocter un voyage réjouissant, inventif et surprenant où la musique est reine. Le fil rouge est une nouvelle proposition artistique et récréative autour de Jean-Sébastien Bach. Ce concert regroupe aussi des auteurs-compositeurs de grand talent qui relèvent le défi : «  Écrire, Composer, Arranger autour de J. S. Bach  ».
Le parti pris est alors de casser les codes : plus de partitions, plus de chaises, pour que le musicien soit enfin libre ! C’est ainsi que nous assistons à la naissance d’un concert «  mis en scène  » avec quatre interprètes aux tempéraments complémentaires.
«  Un petit bijou de spectacle musical […] Ou comment célébrer avec humour et originalité l’immense compositeur allemand […] L’espièglerie est le maître-mot de cette soirée où les quatre musiciennes osent toutes les variations. C’est très intelligent, bien joué, bien mis en scène…  » Le Figaro Magazine 

• Marc Mauillon, baryton 
• Gabriel Grosbard et Marie Rouquié, violons 
• Juliette Guignard, viole de gambe 
• Thiphaine Coquempot, alto 
• Julien Hainsworth, violoncelle 
• Marie-Amélie Clément, contrebasse 
• Louis-Noël Bestion de Camboulas, clavecin et direction 

Œuvres de Jean-Sébastien, Carl Philipp Emmanuel, Wilhelm Friedemann Bach[s]… 

Jean-Sébastien Bach passait sa vie en musique, du matin au soir, de la maison à l’école, à l’église, au café… Quand on parle de la famille musicale de Bach, il s’agit non seulement de sa famille proche : sa femme, ses filles, ses fils (qui tous chantaient et jouaient de nombreux instruments), mais aussi des nombreux élèves qu’il a reçu chez lui, tel Krebs ou Altnikol (qui sera également son gendre). Ce sont aussi ses prédécesseurs, qui l’ont formé, tels Johann-Christoph Bach ou Georg Böhm. Cette création propose de rendre vivant le foisonnement musical qui régnait dans la vie des Bach, à Leipzig autour des années 1730, entre joutes musicales, prières matinales ou virtuosités instrumentales. 

• Jean-Luc Ho, clavecin 

Œuvres de Lully, Couperin, Clérembault, Muffat, Purcell… 

«  Ce Célèbre musicien [Lully] lui faisoit jouer sur le Clavecin toutes les Symphonies de ses Operas, & elle les executoit dans la plus grande perfection, de même que toutes les Pièces de Louis Couperin, de Chambonnieres & de Marchand.  »
A la manière de Mademoiselle Certain, décrite par Titon du Tillet, imaginons-nous dans un petit salon, où les plus beaux extraits d'opéras à la mode seraient adaptés au clavecin pour une assemblée d'amis.
Bien loin d'une simple pratique anecdotique, les transcriptions d'extraits de tragédies ou de ballets de Lully constituent l'essentiel du répertoire de clavecin en France au XVIIe siècle. 
L'enracinement dans la danse, l'amour du beau chant et l'efficacité dramatique si représentatifs du "grand genre" de l’opéra trouvent un prolongement dans l'art oratoire d'une toccata pour orgue de Muffat (élève de Lully), dans le défilé d'une suite de danses à la française, dans l'intimité d'une brunette, comme dans la complexité des affects des portraits chez Couperin.

Jean-Luc Ho étudie le clavecin, l’orgue et le clavicorde. Aujourd’hui musicien de claviers, il se produit principalement en récital, en France et à l’étranger. Sa discographie est fidèle à son amour quotidien pour Bach, Couperin, Byrd, Sweelinck…
Son attention pour les instruments et les ateliers de facture le conduisent aussi bien à s’impliquer dans la renaissance d’un orgue castillan de 1768 (aujourd’hui à Fresnes) qu’à former sa propre collection d’instruments. Il a été nommé en 2021 aux côtés de Guillaume Prieur organiste-adjoint de l’orgue historique de la collégiale de Dole, dont le titulaire est Pierre Pfister.
Artiste-résident du Festival Bach en Combrailles (2017-2020) et de la Fondation Royaumont (2018-2021), il enseigne depuis 2021 l’accord et les tempéraments au CNSMD de Paris. 

• Jean-Luc Ho évoque Couperin (vidéo)

Jean-Luc Ho interprétera ce programme sur un clavecin remarquable, prêté au Conservatoire de Grand Poitiers par l’association Clavecin en France : le clavecin d’Issoudun.  

Trois destinations, un trio de musiciennes 

Les Kapsber’girls en trio 

• Gabrielle Varbetian, soprano 
• Axelle Verner, mezzo 
• Albane Imbs, théorbe et guitare baroque 

Œuvres de Kapsberger, Marín, Lambert, Mouliné, Corbetta, Sanz… 

Dans ce programme panaché, Les Kapsber’girls invitent à un voyage musical à travers l’Europe Baroque, posant leurs valises en chansons dans l’Italie, la France et l’Espagne des XVIIe et XVIIIe siècles…
Les échanges artistiques entre les nations annoncent déjà une Europe cosmopolite où la production musicale ne s’arrête pas aux frontières… loin s’en faut !
Hieronymus Kapsberger, dont le nom d’origine germanique lui valut comme surnom le « Tesdesco » - « l ‘Allemand » - avait pour patrie l’Italie et ses villanelles se teintent de-ci de-là de couleurs ibériques.
Francesco Corbetta quitta l’Italie pour l’Angleterre, puis gagna la France où il devint maître de guitare du Roi Soleil ! Etienne Mouliné, rattaché à la cour de Gaston d’Orléans, fidèle à la mode espagnole de son temps composa de nombreux airs en langue hispanique, tandis que l’on retrouve dans les compositions de l’aragonais Gaspar Sanz l’influence des grands maîtres italiens.
De ces répertoires baroques emblématiques de ces trois nations que sont les Brunettes françaises, les Villanelles italiennes et les Tonos Humanos espagnols, se dégagent une inspiration commune : celle des musiques populaires et ancestrales.