Le grand Bénabar en concert

Après tant d'année de succès, comment faites-vous pour demeurer dans la lumière ?

J'essaie d'être aussi sincère que je l'ai toujours été. Malgré l'expérience, qui peut compliquer les choses au lieu de les simplifier. Quitte à me planter, j'assume toujours mon envie d'aller vers le public.

Que cherchez-vous à dire dans vos chansons ?

Ce que je recherche, c'est donner de l'émotion. Par le rire, la tristesse, la nostalgie aussi. Je n'ai pas de message à faire passer, je ne cherche pas à transmettre. Mais j'aime traduire des situations de vie, comme des petites chroniques.

On a attendu longtemps le 8ème album, pourquoi ?

D'habitude, je suis plutôt stakhanoviste, mais cette fois j'ai pris mon temps. Je n'avais pas d'idée arrêtée et plutôt que de m'angoisser, j'ai traîné. J'ai refait plusieurs fois les maquettes, j'ai réécrit toutes les chansons, je me suis autorisé plein de détours. C'était plus pépère. A cause de mon âge, peut-être... mais non en fait, car le prochain album, j'ai l'intention de les faire très vite.

Vous vous produisez beaucoup en région, c'est important d'aller au contact du public ?

La scène, c'est essentiel. Avant d'avoir mis le pied dans un studio, j'avais donné 300 concerts dans des bistrots, des clubs. Et aller partout en France, c'est bien-sîr fondamental. C'est la base de mon boulot.

Je connais pas mal Poitiers, pour y avoir joué depuis le début...les concerts d'été, c'est des moments de liesse très particuliers, qu'on attend toute l'année.

Un message à faire passer aux Poitevins qui vont venir vous applaudir ?

On va essayer de ne pas les décevoir ! Je connais pas mal Poitiers, pour y avoir joué depuis le début. Même si ça peut paraître un peu démago de dire ça, les concerts d'été, c'est des moments de liesse très particuliers, qu'on attend toute l'année.