Itinérance

Des pierres, des abeilles et des hommes

Histoire de la commune

L’histoire de Lavoux est fortement liée à l’extraction de la pierre calcaire, dès la protohistoire, puis à l’époque gallo-romaine avec l’installation de villages qui exploitent la richesse de la terre argilo-calcaire. Le nom de Lavoux est mentionné pour la première fois en 1068 sous la forme Hildegarius de Lavatario. En 1286, il est transformé en Laveour. L’aspect  de la commune, notamment autour du bourg, est profondément marqué par la présence des carrières ouvertes au XIXe siècle et dont certaines sont toujours exploitées. L’arrivée du chemin de fer Poitiers – Chauvigny – Le Blanc à partir de 1883 développe l’économie de la commune. Appréciée pour sa propriété non gélive, la pierre de Lavoux a été extraite et utilisée pour la construction de nombreux bâtiments et maisons, aussi bien pour des aménagements intérieurs qu’extérieurs. Elle a servi à la construction de la Cité des Castors à Buxerolles. Sa renommée l’a menée à Paris où elle a trouvé sa place dans la construction de l’Opéra de Paris et la façade des Galeries Lafayette.

Programme

Sur la place principale

De 15h à 18h : Démonstrations de taille de pierre avec Hector Bouchet 

À 16h : Visite découverte

Visite découverte de la commune et du site de la carrière, réserve de biodiversité, en compagnie de Didier Rouet.

À 16h45 : Les Abeilles, spectacle-déambulation par la compagnie Arlette Moreau

Les abeilles, vous connaissez ? Ces insectes pollinisateurs parés de jolies robes aux reflets noirs et jaunes. Vous les croisez forcément aux beaux jours. Parfois, si vous prêtez attention, vous pouvez admirer leurs danses et leur travail de butineuses. Ces abeilles-là, vous les croiserez aussi mais vous ne les louperez pas ! Vous serez au cœur de leurs butinages, de leurs danses et comprendrez enfin leurs motivations (ou pas). Ces abeilles, c’est l’irruption du microcosme vivant mais gros  comme nous ! 

À 18h30 : Apéro-Concert de Balam

Balam est né d’une envie partagée d’aventure, d’exploration. Un désir d’embrasser un paysage sonore où le contraste sert de boussole. Un voyage polyphonique et polyrythmique où les chemins balisés de l’écriture et des arrangements ciselés s’autorisent le hors-piste de l’improvisation ; où des ambiances intimes s’ouvrent soudain sur de grands espaces sonores sauvages. On pourrait croiser au bord de la route quelques fantômes, l’ombre d’Ennio Morricone ou de Philip Glass, et les accents familiers d’un réel ou d’une bourrée.